lundi 2 mai 2011

Direction Chinatown!!!


Après notre virée dans le quartier financier et boursier, nous voilà partis dans le quartier des bonnes affaires, l’attrape-touriste, le « I love NYC » à gogo, les rues encombrées de personnes de toutes les origines… On serait bien tenté de faire des bonnes affaires mais même en les faisant, on sait déjà que l’on se fait avoir d’une manière ou d’une autre. 
Les petits stands tout au long de la rue

Évidemment, comme toute bonne touriste, je me suis «faite » avoir, un plein de tee-shirt, un sweat, des lunettes en tocs mais tellement «in ». Il fallait au moins ça pour avoir l’air un peu moins bébête devant vous. Je voulais tester, étant dans une filière commerciale, le marché chinois aux États-Unis. Mettre en œuvre le pouvoir de négociation client pour pouvoir apprécier la marge qu’ils peuvent avoir (bien trop grande au passage)…
Le monde dans Chinatown
Et encore du monde











Chinatown! Je ne m’attarderais pas sur l’histoire de la ville, qui regroupe comme dans toutes les grandes villes de la planète, les chinois qui s’y installent. Mais parlons surtout de l’ambiance qui règne dans la rue, beaucoup plus intéressante. Vous savez quand vous rentrez dans Chinatown que vous êtes à Chinatown! C’est bête à dire mais la population est un mélange de chinois… et de touristes venus acheter les I love NY! Il y a des petits commerces à chaque pas, la concurrence est à un mur de l’autre (si concurrence il y a). Des hommes pancartes sont en nombre, des femmes et des hommes essaient de racoler les clients : ils parlent au final tout seul, dans un anglais ou chinois incompréhensible. C’est bien étrange mais parfois même on ne les voit pas, ils sont tellement discrets, j’avais au début cette impression bizarre, du genre « ouah, des gens qui parlent tout seul ».
Et oui, même dans Chinatown, Ronald est parmis nous...


On continue, des poussepousses pour les touristes rappellent  que nous sommes dans le quartier chinois! Ce transport est banalisé aussi dans la ville de NY. C’est ben pratique en tout cas. On s’est arrêté à un moment donné pour apprécier le monde dans les rues. Incroyable! Feu rouge pour les autos, une masse de personnes traverse la rue, se bousculant à peine, mais c’est comme un troupeau d’vache, comme on le dit si bien en Bretagne. 
Feu vert pour les voitures, effet inverse. Les autos démarrent en trombe, ça tourne, ça s’énerve, ça fait semblant d’accélérer pour faire peur aux piétons inconscients qui continuent de traverser. Je comparerais ce quartier à un essaim d’abeilles.

Le truc en plus : Observer ce parking pour les autos, c’est un stationnement très cher à la demi-heure, dans lequel un roulement doit se faire pour les voitures les plus en hauteur, et il n’y a pas du tout de trou dans le sol au cas où Mr du Haut est plus rapide que Mr du Bas…
Un parking bien compliqué...

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