mercredi 20 avril 2011

Les insolites!

Je demande les photos insolites! Oui, je le veux!

Quand on est touriste français, ou plutôt français immigré à Québec pour un stage de deux mois et demi, on se retrouve bizarrement à faire parfois des photos de n'importe quoi. Grâce à l'ère du numérique, ça a été pour chaque personne une révolution picturale. Chacun se met à la photo. On en prend plein, qu'on regardera ou pas, et on les met sur l'ordinateur.
En farfouillant ce soir dans mes photos, je me suis rapplée oh combien j'étais touriste dans mon pays d'accueil.
En fait, je suis atteinte du syndrome pictural: tu prends des photos, tu prends des photos, tu en prends vraiment trop, et tu prends n'importe quoi! Parfois même, à les revoir, tu te dis que tu pourrais en faire un film tellement elles ont été prises à la suite. Tu deviens le "mode rafale" dont tu t'es tant moqué il y a un an quand tu as investi dans ce bijou numérique!

Pour commencer, admirons ce bus qui rappelle aux Québécoises, Québécois -(ici, c'est le féminin qui commence, c'est parti d'une citation d'un homme politique et c'est comme qui dirait devenu "à la mode" de commencer par le féminin! Les français seraient-ils les plus gentlemen?...)- que Paris est toujours présent dans le coeur des québécois... et surtout, que la culture francophone est bien intégrée dans Québec. Amies françaises, amies français, décidemment, je n'arrête point de vous faire de clin d'oeil... (Ici, j'aime parler très "langage soutenu"! Les québécois sont très envieux de notre "bien parler", notre maniement sans faille de la langue française... Pour draguer, c'est le top^^... Je me permets donc souvent de faire quelques plaisanteries à mes collègues québécois... GENRE on est tous Voltaire et Molière...).
Pub sur un bus québécois
 On continue avec la deuxième photo inutile... Là, je me dis vraiment que je deviens comme ce groupe de chinois (encore un cliché mais ils étaient là en face de nous), à prendre des photos de tout et n'importe quoi! Je mitraille... C'est devenu ma paire de lunettes de vue. Ce groupe était à cette place où un artiste jouait du saxophone, le soir, dans une rue, les lampadaires allumés, quelques restos encore ouverts. Le son du saxo ne résonnait pas dans la nuit comme ... le bruit incessant de l'appreil photo du chinois!
C'était sur cette place où j'ai pu faire la connaissance de mon nouvel ami, le plus fidèle, le plus rapide et le plus poilu d'entre tous: Arthur, l'écureil! C'est son petit surnom! Ici, c'est l'animal sauvage le plus apprivoisé! Oui, en effet, ils sont alimentés par les habitants et il est très courant de les voir! Je prenais mon café dimanche matin et Arthur est venu me voir, sur le balcon! (Je persiste à croire qu'il n'y a qu'un seul Arthur ... si les gens disent qu'il y a plusieurs Arthur, c'est qu'il a un super don, le don d'ubiquité... ami lecteur, à ton dictionnaire...;-) ).
Arthur n'aime pas trop les photos, donc c'est en contre-jour...
"Jamais deux sans trois"... La dernière est la bonne:
Je vous laisse admirer la beauté de la chose, une merveille déposée sans l'aide d'une âme humaine, un bijou de l'art contemporain! (Je crois que c'est mon nouveau courant de pensée...).
L'art contemporain à contempler...
Amis lecteurs, restez au chaud dans votre contrée, je vous ferais découvrir les joies du climat québécois prochainement...

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